• Virtual Revolution 2046
    • De Guy-Roger Duvert
  • 311 pages
  • Publié en autoédition
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Le résumé

La révolution a déjà eu lieu. Mais pas comme on l’attendait…

En 2046, les trois quarts de la population ont fui la réalité, passant leur temps connectés dans des mondes virtuels. Notre société n’est plus la même, désormais scindée entre trois catégories sociales : les Connectés, devenus de véritables junkies virtuels, les Vivants, qui refusent cette technologie, et enfin les Hybrides, partageant leur temps entre virtuel et réel.

À Neo Paris, Nash Trenton, un Hybride ancien flic et désormais barbouze privée, reçoit comme mission d’enquêter sur des phénomènes en apparence surnaturels se produisant en ligne. Se pourrait-il qu’un Dieu existe dans la matrice? À New-York, Genna, jeune surdouée rejetant avec force les attraits de la réalité virtuelle, travaille pour Interpol et se retrouve sur une affaire curieuse de meurtres tous perpétrés par des Connectés. Enfin, à Tokyo, Rei, jeune junkie virtuelle, vit dans un ghetto avec son amie. Les deux sont heureuses, passant leur temps en ligne, jusqu’au jour où des hommes en noir et augmentés cybernétiquement kidnappent son amie et tentent de l’éliminer, elle. Complètement inadaptée à la vie réelle, elle va néanmoins se lancer sur la piste de son amie.

Un Hybride, une Vivante et une Connectée. Trois destins liés dans une société corrompue qui a su répondre aux problèmes d’hier en en créant de nouveaux…

Mon avis

Encore une fois, je suis ravie de m’être plongée dans un des univers de Guy-Roger Duvert.

Ici, nous entrons dans un univers futuriste pas si loin de notre présent quand on y pense. Je trouve que c’est l’une des choses qui fait que l’immersion est aussi simple. Ensuite, le roman est divisé en 10 parties. Chacune de ses parties sera à son tour partagée en plusieurs chapitres. Ceux-ci ne sont jamais bien longs, ce qui nous permet de pouvoir reprendre notre souffle après une action ou une révélation. C’est une manière de faire qui rythme assez bien le roman. Parce que même s’il y a parfois quelques longueurs au niveau des descriptions, on sait que par la suite, on pourra faire une petite pause si l’envie nous prend. La division du roman et les descriptions me font toujours autant penser à un film. Mais il s’agit d’un point très positif en ce qui concerne les univers de l’auteur. Car on peut voir défiler les événements assez facilement dans notre esprit, cela veut aussi dire que la compréhension n’en est que plus facile.

Pour ce qui est des personnages, nous avons Nash Trenton, un ancien flic qui m’a plu assez rapidement. J’ai particulièrement aimé sa psychologie et sa manière de penser. Je dois dire que pour l’ensemble des protagonistes du roman, la psychologie a été travaillée en profondeur. Il y a de la matière pour nous permettre de comprendre au maximum nos héros et donc de nous attacher à eux.

La réalité face au virtuel est très prononcée, ce qui est logique au vu du titre et de l’intrigue. Je dis cela pour montrer qu’encore une fois, les choses n’ont pas été faites à moitié. J’ai trouvé que la réflexion qu’il pouvait y avoir derrière l’écriture d’un roman sur ce thème était très intéressante. Cela peut nous mener à nous poser des questions sur le futur dans lequel nous pourrions être amenés à vivre. Pour ma part, j’espère éviter les événements du roman autant que possible.

Pour moi, le roman a été construit avec logique et réflexion. C’est tout ce que je demande lorsque j’entre dans un univers d’anticipation voire de science-fiction. C’est sans doute pour cela que j’ai été autant happé par l’histoire qui nous est racontée. La trame est mouvementée, mais bien rythmée comme j’ai pu l’expliquer un peu plus haut. De quoi nous faire  » déconnecter » de la réalité le temps d’une lecture.

Pour conclure cette chronique, je vous conseille vivement de vous plonger dans ce roman qui fera en sorte de vous questionner sur la manière dont vous voyez le futur. De quoi régaler les amateurs de science-fiction.

N’ayez pas peur, il ne s’agit que d’une dystopie … Quoique …

**** ma note : 18/20****

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